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Exposé sur le procès de la tradition dans Rebelle Fatou Keïta

Posté par Rehma, mise à jour le 14/04/2023 à 17:38:32

I. INTRODUCTION
II. BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
1- BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
a. l’écrivaine et le roman, rebelle
b. bibliographie de l’auteur
c. distinction
III. PRESENTATION DE QUELQUES PERSONNAGES
1. Portrait physique
a. Malimouna
b. Matou
c. Fanta
d. Laura
IV. LE PROCES DE LA TRADITION

a. Rite/ Cérémonie d’Excision
b. Le mariage forcé de mineur
c. L’infidélité et l’abus masculin

V. LE MESSAGE DE FATOU KEÏTA DANS REBELLE

VI. CONCLUSION


I. INTRODUCTION
Dans la société traditionnelle africaine, la femme parait moins qu’un être humain; c’est un objet ; un être soumis à la procréation. Pour ce fait, elle est reléguée au second plan ; pensant quelle est naturellement inferieure à l’homme, elle subit des traitements barbare que personne n’ose parler. C’est dans ce conteste que FATOU KEITA écrivaine ivoirien ne pouvant pas se taire, nous présent la condition de la femme africaine a travers le sujet : « LE PROCES DE LA TRADITION ».
Enlevée par les frères du vieux Sando à qui on l'avait mariée de force il y a vingt ans, Malimouna avait fui son mari. Aujourd'hui, bien qu'adulte et mariée par amour à Karim, la tradition l'oblige à rejoindre son véritable époux de gré ou de force dans son village de Boritouni. Cet événement permet à Malimouna de regarder dans le rétroviseur pour faire la rétrospective de sa vie. Une existence de femme rebelle. Rebelle contre l'excision, le mariage forcé, la polygamie, le racisme qui minent les mariages interraciaux, la violence sur les femmes. Tous ces maux qui entravent l'épanouissement des femmes.
En effet, ce texte n’est pas le récit de traumatismes consécutifs à l’excision, mais au contraire celui d’une excision qui n’aura pas lieu, et qui, pourtant, va déterminer la vie de Malimouna - D’avoir échappé à l’excision, ne la protège pas d’un mariage forcé qu’elle vit comme un viol. Sa détermination lui permet de surmonter les épreuves et de parvenir au-devant de la scène avec l’Association d’Aide à la Femme en difficulté.
A travers les épreuves de Malimouna, Fatou Keïta nous invite à réfléchir sur différents problèmes : les couples mixtes, l’immigration, le droit des femmes à disposer de leur corps…


II. BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
1- BIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
a. L’écrivaine et le roman, Rebelle
Fatou Keïta est une écrivaine ivoirienne née à Soubré, en Côte d’Ivoire en 1965. Elle fait ses études primaires à Bordeaux, en France et ses études secondaires en 1974 à Bouaké où elle reçoit le Bac. Après, elle part à Londres en 1981 où elle prépare sa Licence d’anglais. Elle retourne en Côte d’Ivoire où elle fait sa Maîtrise à l’Université Nationale de Côte d’Ivoire. Après avoir obtenu sa thèse de Doctorat de 3ème cycle, en études anglo-saxonnes à l’université de Caen en France, elle commence à enseigner la littérature anglaise au Département d’Anglais de l’université de Cocody à Abidjan.
Elle acquiert une bourse Fulbright pour réaliser à Charlottesville en Virginie des recherches sur les femmes auteures noires aux Etats-Unis et en Angleterre en 1995. C’est ainsi qu’elle développe l’envie d’écrire le roman comme Calixthe Beyala. En 1996, elle écrit des nouvelles pour enfants et en 1998, elle écrit Rebelle pour se donner à une littérature qui prend position pour des problèmes politiques ou sociaux. Ainsi, Fatou Keïta partage les mêmes idées de bataille contre les violences faites aux femmes surtout au niveau de l’excision, qu’elles voient comme un acte de transgression des droits d’un individu.
Dans Rebelle, Keïta nous révèle comment la notion de sexe est fixée chez les individus depuis l’enfance dans la société ivoirienne, et la révolte contre cette construction du genre. Le roman raconte l’histoire de Malimouna une jeune fille qui habite à Boritoumi, un petit village à 800km de la capitale. Tous les habitants de ce petit village respectent leurs traditions. Le soir de ses noces, son mari est surpris que sa femme ne se soit pas soumise à l’excision, or, dans la région nulle femme n’a jamais pu s‟en soustraire. Elle frappe le vieux Sando avec une statuette, et s’enfuit à Salouma. Elle travaille comme domestique chez les expatriés, monsieur et madame Bireau, d’où elle s’enfuit et arrive chez un pasteur et sa femme qui l’hébergent.
Elle ne peut pas partager leur foi, et quitte pour Paris, où elle habite parmi les personnes de différentes parties d’Afrique. Elle voit autour d’elle des mariages arrangés, des familles qui font exciser leurs filles, etc., comme la malienne Fanta, qui pendant les quatre premières années de son séjour en France, a mis au monde quatre enfants, et ne peut plus aller à l’école. La fille de Fanta s’oppose à l’excision, et meurt au cours de l’opération. Malimouna décide de devenir assistante sociale pour lutter contre ce fléau, obtient son diplôme et un poste de travail dans un centre qui s’occupe des femmes immigrées. Elle tombe amoureuse de Philippe. Elle se marie à Karim, un homme de chez lui. Au début, Karim est gentil, après, il change de comportement. Il convainc sa femme de cesser de travailler afin de s’occuper de leurs enfants, la laisse et se remarie. Il veut l’empêcher de témoigner lors d’un meeting organisé par l’association de femmes dont Malimouna est membre.
Celle-ci refuse. Ce qui lui coûte un prix fou. Pour se venger, Karim organise le retour de sa femme à Boritouni, pour que la famille de son premier mari la punisse. Les femmes d’AAFD que Laura a impliquées dans l’affaire la sauvent.
b. BIBLIOGRAPHIE DE L’AUTEUR
• 1996 : Le petit garçon en bleu, La voleuse de sourires, Conte, Edition NEI2.
• 1997 : Sinabani la petite dernière, Conte, Edition NEI.
• 1998 : Rebelle, Roman, Edition Présence Africaine/NEI
• 1999 : Le coq qui ne voulait plus chanter, Conte, Edition NEI.
• 2000 : Le boubou du père noël, Conte, Edition NEI.
• 2000 : Kyatou cache ses dents, Conte, Edition NEI.
• 2002 : Le billet de 10 000 F, Conte, Edition NEI.
• 2004 : Tiratou la petite guenon, Edition NEI.
• 2005 : Un arbre pour Lollie, Conte, Edition NEI.
• 2006 : Et l'aube se leva…, Roman, Edition Présence Africaine/CEDA/NEI.
• 2006 : la colère de la petite souris, Edition NEI/CEDA.
• 2006 : la véritable histoire du singe, Edition NEI/CEDA.
• 2009 : Le chien qui aimait les chats!, Edition NEI.
• 2009 : tout rond !, Edition NEI.
• 2010 : HAÏTI, sauvée par ma poupée, Edition NEI.
• 2011 : La petite pièce de monnaie, Edition NEI.
• 1996 : Sinabani la petite dernière, Conte, Edition NEI.
• 1996 : La voleuse de sourires, Conte, Edition NEI.
• 1997 : Le retour de la voleuse de sourires, conte, Edition NEI.
• 2001 : Les billes de Karim Conte, Edition NEI.
• 2013 : À l'école du tchologo, Edition NEI/CEDA.
c. DISTINCTION
• 1994 : Premier prix du concours de littérature africaine pour enfant de l'ACCT avec le petit garçon bleu, (NEI 1996).
• 1994 : Mention spéciale du Jury pour la voleuse de sourires, (NEI 1997).
• 1997 : Mention Honorable au Prix UNESCO 1997 et Prix d'Excellence de la République de Côte d'Ivoire pour la culture avec le petit garçon bleu, (NEI 1996).

III. PRESENTATION DE QUELQUES PERSONNAGES
1. Portrait physique
a. Malimouna
Malimouna jeune fille née d’une famille traditionnelle africaine dont la mère s’appelle matou et le père Louma. Une fille physiquement belle dont témoigne la page 29 que Malimouna semble être l’œuvre sublime du meilleur sculpteur de bois d’ébène du village. Sa grande beauté attiraient même les jeune du village ensuite Malimouna est encore proclamée la plus belle de sa génération cela se voit à la page 25.
b. Matou
Matou la mère du personnage principale (Malimouna) est une femme très courageuse, cette femme à une taille physique minuscule. Celui s’aperçoit à la page 156.
c. Fanta
Fanta personnage compasse qui enregistre une beauté élégante avec un teint claire de nature. Cette dernière nous présent un visage de très fin. Cela se voit à la page 85.
d. Laura
Laura personnage compasse de cette œuvre, est de la même génération que Malimouna.

IV. LE PROCES DE LA TRADITION

a. Rite/ Cérémonie d’Excision
L’excision est une éducation que nous ont léguée nos parents et nous inculquons … à nos
filles pour qu’elles apprennent à connaitre la vie de femme et à connaitre leurs corps. »Donc, c’est une tradition ancienne que les femmes ivoiriennes ne comprennent même pas pourquoi elles le font, or c’est une pratique très dangereuse pour la santé. L’afro féminisme lutte contre ces diktats de la société que la femme souffrent à cause de son genre et ceux infligés par le système. L’épreuve est très essentielle dans la vie d’une jeune fille dans la société de Malimouna, si une fille ne la subit pas, il y a des conséquences comme nous allons voir dans le roman. Le jour de la cérémonie où les douze fillettes vont passer de la situation des jeunes filles à celle de femmes, Matou, la mère de Malimouna, voyant qu’il s’agit de ses camarades d’âge veut qu’elle y participe aussi.
Mais la concernée déclare : « Je ne veux pas passer cette épreuve. »(14).
Matou répond : « Maudite fille ! De quoi parles-tu ? Tu veux que nous soyons la risée de tout le village ? »(15).
Vouloir s’en soustraire fera d’elle une fille indigne de la société, sauf si elle veut attirer sur elle la malédiction, exposer sa famille aux moqueries de tout le village, et veut devenir une fille méprisable ; c’est le prix à payer pour un éventuel retrait. Dimikèla, l’exciseuse du village, voit cela comme une manière de se révolter contre l’autorité légale. Elle fait comprendre à Malimouna que si elle refuse de subir cette épreuve, elle ne pourra ni contrôler ses émotions, ni se rendre maître des forces de la nature.
Sache qu‟une femme qui ne subit
pas cette épreuve ne peut être
maîtresse de son corps et ne peut
devenir qu‟une dévergondée… (21)

b. Le mariage forcé de mineur

Le mariage forcé de mineur est un mariage où une personne qui n’est pas encore mure est donnée en mariage contre sa volonté.
Ces mariages sont communs en Afrique et en Asie à cause des traditions et par intérêt économique. » Pour lui aussi, « les normes sociales de nombreuses cultures dictent qu’il ne faut jamais s’opposer à
la volonté des parents/famille élargie en ce qui concerne le choix du conjoint. »
Dans cette condition, la personne est donnée en mariage bon gré mal gré, qu’elle n’ait jamais vu son futur époux ou non. C’est le cas de Louma, le père de Malimouna, qui arrange un mariage entre elle et son ami, le vieux Sando, que Malimouna n’a jamais vu. A l’âge de quatorze ans, Louma vient la chercher. Malimouna pleure mais sa mère lui fait comprendre qu’elle n’a pas
de choix, comme c’est la tradition qui le veut ainsi. Elle doit supporter involontairement ce sort de femme imposée par la tradition.
Louma, son père se souvint brusquement qu’il avait une fille. Il fit savoir qu’il l’avait promis à un ami, un riche commerçant. Il était venu la chercher un soir en compagnie de deux jeunes frères du futur époux. Malimouna devait venir avec lui, avait-il annoncé sèchement à Matou. Il allait la marier à son ami Sando. Malimouna pleurait beaucoup à cette annonce, elle ne pouvait que subir son destin, celui d’une femme... Une femme devait se marier et faire des enfants ; et elle, Matou, se réjouissait de ce mariage qui était une bénédiction. Tout en disant cela, Matou essuyait les larmes qui n’arrêtaient de perler au bord de ses paupières… (29)

c. L’infidélité et l’abus masculin

L’infidélité est un manque d’attachement à ses devoirs, à ses affections, c’est un manque de régularité à remplir ses engagements à son partenaire. Tromper son partenaire est mauvais dans la vie du couple, parce que l’avenir sentimental est contesté, surtout si son compagnon ne pardonne pas l’infidélité.
La femme s’occupe des besoins de la maison en Côte d’Ivoire. « Notre culture idéalise la femme dans une présence au foyer et non dans les arènes de développement… » Aussi, l’homme est la figure d’autorité dominante. La femme doit tolérer des sorties du mari et ne peut pas les interroger, pour ne pas être sanctionner par le divorce ou la peine disciplinaire de la famille. Mais celle qui se marie à un âge avancé arrive à améliorer son statut. C’est le cas de Malimouna qui se marie à Karim, un homme de chez elle, avec qui elle pense qu’elle va rester tranquille et qu’elle aime. Lorsqu’elle commence à avoir des enfants, son mari lui conseille de démissionner afin qu’elle puisse avoir suffisamment de temps pour s’occuper de ses enfants. Au début, Karim était un mari très dévoué. Etant très occupé par son entreprise, il s’assure que rien ne manque à la maison. Après, il commence à manifester des signes qui montrent qu’il passe du temps avec quelqu’un d’autre :
« Dès qu’il rentre chez lui, il n’a qu’une envie, ressortir… Il s’emporte pour un rien…un silence lourd s’installe petit à petit entre eux. » (160)
Le comportement de son mari ne l’empêche pas de continuer à la lutte pour le bien-être de la femme. Comme la communication est essentielle dans un couple, pour résoudre des problèmes et éviter des gestes qui peuvent blesser et qu’on ne peut pas réparer facilement, Malimouna veut que son mari discute avec elle des reproches qu’il souhaite exprimer au lieu d’aller voir ailleurs. Elle exprime son mécontentement en élevant très haut sa voix, mais Karim la gifle violemment. Il lui rappelle qu’il faut qu’elle remplisse d’abord l’obligation imposée à elle en tant que femme dans son foyer.

En voilà des façons de parler à son mari ! Pour qui te prends-tu à la fin ? Je crois que ton association de femmes aigries te monte à la tête. Tu penses avoir tous les droits ? Eh bien, moi je vais te rappeler tes devoirs d’épouse. Tu dois œuvrer pour le bonheur de ta famille d’abord ! Si ton mari n’est pas heureux à la maison, c’est que c’est toi qui ne le satisfais plus ! (187)

V. LE MESSAGE DE FATOU KEÏTA DANS REBELLE

Fatou Keïta voit la possibilité de laisser une femme agir selon ses propres choix, sans avoir à se référer à une autorité quelconque comme l’obligation commune. Les personnages de Fatou se révoltent contre la construction du genre dans leur société. Le mariage forcé, l’excision, l’infidélité et l’abus masculin sont tous des violences que subissent les femmes aujourd’hui. Pour Keïta, malgré toutes ces violences, les femmes doivent travailler afin d’obtenir un état de satisfaction complète pour sa famille au lieu de s’occuper d’autres choses ailleurs. Elles doivent pardonner l’infidélité de leurs partenaires et se donner à nouveau une chance. C’est le cas de Matou, la mère de Malimouna dans Rebelle. Pour Fatou, il ne faut pas contracter un mariage avec une
personne qui ne nous plait pas. Un homme doit être dévoué et se sacrifier à sa femme tout en s’assurant que rien ne lui manque. Fatou Keïta prouve d’une manière convaincante le résultat du manque de responsabilité de ses personnages et ce de différentes manières. Malimouna est très active dans l’Association d’Aide à la Femme en Difficulté (AAFD) à tel point qu’elle n’a pas assez de temps pour s’occuper d’elle-même et de sa famille. Son mari lui rappelle toujours qu’elle est une femme. Elle quitte son foyer, ce qui lui coûte un prix fou. L’attitude de Karim change quand il commence à fréquenter quelqu’une d’autre. Malimouna ne peut pas supporter son infidélité à cause de son éducation et de son âge. Pour qu’il y ait du progrès, les hommes et les femmes civilisés de l’Afrique doivent s’unir pour un combat qui va permettre à tout le monde de se rendre compte que les femmes sont aussi des êtres humains, et qui va permettre aux femmes de savoir qu’en tant que femmes, il faut savoir endurer.

VI. CONCLUSION

Le rôle de Fatou Keïta en tant qu’écrivaine engagée dans Rebelle est digne d’être noté. Elle a mis en perspective une société heureuse où le bonheur épanouit les gens. D’après elle, une société heureuse est une société dans laquelle les femmes et les hommes passent d’un état mauvais à un autre pour donner le meilleur de soi-même. Il est préférable que la femme africaine moderne se rende disponible pour aider les enfants, au lieu de s’occuper de beaucoup d’autres choses ailleurs.
Ses actions en tant que mère influencent le comportement de ses enfants et de son mari ; lorsqu’il la voit faire de bonnes actions, il agira avec bienveillance envers elle. Nous sommes à une époque où les violences faites aux femmes ont atteint leur point culminant, et où les femmes font des efforts pour qu’elles et les hommes soient au même rang. Ces choses mettent en danger le développement complet et harmonieux de tout être humain dans toute société. Pour Fatou, un parent qui oblige son enfant à épouser une personne qui ne lui plait pas ou à subir l’excision met en danger la vie de celle-ci. Aussi, lorsqu’un homme marié passe du temps avec quelqu’une autre, l’amour risque de s’effriter au fil du temps. Malgré tout, elle engage chacun à devenir une meilleure personne. Eviter de blesser les autres, mais faites aux autres ce que vous aimeriez qu’ils vous fassent.
Chacun doit mener un combat qui va permettre à tout le monde de se rendre compte de son obligation l’une envers l’autre. Le roman tente de tendre un miroir à ce monde traditionnel, qu’il invite à tourner définitivement le dos à ces pratiques violentes dont les justifications paraissent pour le moins saugrenues.



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