Catégorie > Lettre et philosophie

Le sens de la justice dans la République de Platon

Posté par Termita, mise à jour le 04/03/2024 à 15:32:52

La classification de la justice par Platon République était de comprendre quelle est sa véritable signification. Socrate et ses collègues se livrent à une discussion approfondie sur ce que signifie la justice, Socrate essayant de faire converger le message qui se cache derrière cela. Dans le livre IV, Socrate a enfin énoncé la définition de la justice qui se cache derrière les vertus de sagesse, de courage et de modération.

La sagesse semble être clairement perceptible chez notre sujet ; et à cet égard un fait paradoxal se présente.

La vision de la sagesse dans le livre IV est très intéressante. Au début, nous trouvons d'abord la sagesse. Si les gardiens ne gouvernaient pas, par exemple s'il s'agissait d'une démocratie, leur vertu ne se traduirait pas par la vertu de la ville. La sagesse est avec les gardes parce qu'ils savent comment gérer la région, déclare également que la sagesse doit résider dans la classe des dirigeants, puisqu'ils gouvernent par défaut en conseillant les autres classes et eux-mêmes. Nous sommes les Gardiens les plus forts, ayant été nourris et formés pour prendre leur place de leaders tout au long de leur vie, et ils sont le peuple le plus expérimenté et le plus jeune. Mais leur sagesse devient la vertu de la cité puisqu'ils sont chargés de faire en sorte que la sagesse de l'État se retrouve dans leurs conseils.

Dans le livre IV, Courage repose sur les assistants. Seule leur bravoure compte comme vertu de la ville, car ce sont eux qui doivent se battre pour la ville. Un fermier courageux, ou même un dirigeant, ne ferait aucun bien à la ville. Le courage se trouve mieux dans la classe spécifiquement inculquée tout au long de la carrière des membres de cette classe : ce sont les auxiliaires qui, en leur qualité de soldats, sont devenus de courageux porteurs, à l'image de la comparaison de Socrate. Le courage de l'État se reflète dans son être même.

Faites-le, au moins en guise de témoignage du courage des citoyens, et vous aurez raison. Dans une occasion future, si vous voulez, nous approfondirons cette question : elle se trouve actuellement à côté de notre enquête, dont l'objet est la justice : nous avons donc fait assez, j'imagine, pour l'enquête sur le courage.

Dans le livre IV, la modération ou être connu par Socrate sous le nom de tempérance est synonyme du consensus selon lequel la ville gouvernera, et la justice en est essentiellement le complément, le concept de spécialisation, la loi selon laquelle chacun fait le travail pour lequel il est le mieux adapté. Elle est un peu plus difficile à examiner car elle tend à inséminer les autres vertus. En ordonnant ou en gérant (tempérant) certains plaisirs ou désirs de la personne, on trouve la tempérance ; on dit que l'homme tempéré est maître de lui-même.

Lorsque nous appliquons cela à l’économie, nous constatons que le gouvernement doit fonctionner harmonieusement pour pouvoir se gouverner lui-même. La classe dans l'État doit se conformer aux autres classes ; les classes acceptent les devoirs de toutes les classes de l'État et les soutiennent activement.

Par conséquent, l’État peut être considéré comme le maître de lui-même, dans le sens où les trois classes fonctionneront sans problème dans leur ensemble (l’État) grâce à la concorde et à l’harmonie des classes. La classe dirigeante, dans laquelle la vertu de sagesse réside dans le conseil, accepte de gouverner au nom des autres classes et d'elle-même ; les classes dirigées acceptent de servir et d’être gouvernées avec sagesse. Ainsi, dans la société, le principe de tempérance est respecté.

Ainsi, il apparaît qu'en promouvant la vertu d'un État, le pouvoir qui fait que chacun de ses membres fait son propre travail peut rivaliser avec sa sagesse, sa tempérance et son courage.

Seule subsiste la quatrième vertu, la justice, ayant déterminé trois des quatre vertus. Ils tiennent à souligner que la responsabilité de chaque membre de chaque classe est de s'occuper strictement des affaires de cette classe, que chaque membre exécute la tâche qui lui est assignée. Puisque nous avons convenu que chaque citoyen est récompensé dans les limites de sa classe du seul fait qu'il accomplit son devoir de classe d'une manière patriotique, il s'ensuit qu'aucun autre citoyen ne peut, par la force, le priver des récompenses garanties par la classe.

Que nous protégions un membre d'une classe donnée en faisant systématiquement respecter ses « droits », ou si nous le protégeons en garantissant ses « droits » dans le cas où quelqu'un essaierait, par quelque moyen que ce soit, de le priver de ses « droits », alors nous avons rendu justice et pouvons la reconnaître comme justice dans l'État.



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